19 mars 2012

Les témoins de feu


« Vous êtes le sel de la terre. Si ce sel perd sa saveur, avec quoi la salera-t-on ? Le sel ne vaut plus rien : il n’est bon qu’à être jeté et piétiné. » (Matthieu 5 : 13)

« EN EFFET, CHACUN DOIT-ETRE SALE DE FEU. » (Marc 9 : 49)

« On salera toute offrande qu’on apportera. On n’omettra jamais de mettre du sel qui représente l’alliance conclue par ton Dieu. » (Lévitique 2 : 13)

« Je vous invite donc, frères, à cause de cet immense bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu. Ce sera là de « votre part un culte spirituel ». Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel, mais laissez-vous « transformer » par le renouvellement de votre pensée, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait. » (Romains 12 : 1-2)

Le chrétien, né de nouveau, est l’ouvrage de l’Amour de Dieu. Un ouvrage qui s’affine de jour en jour au milieu d’un monde corrompu par la nature du péché. Un ouvrage, de l’Esprit de Dieu, destiné à assainir le monde dans lequel Dieu l’utilise. Or, ici, dans le contexte, être salé de feu suggère une œuvre de purification dans le cœur du chrétien. Plus nous entrons dans cette relation avec Christ glorifié, tel que Jean nous le décrit dans le début de son témoignage dans l’Apocalypse, plus le feu de l’Esprit agit dans notre vie ; il nous purifie, nous délivre des œuvres mortes, nous renouvelle pour donner du goût à notre vie : la vie de l’esprit, âme et corps.
Nous pouvons donc comprendre l’invitation de l’apôtre Paul à ce que nous nous offrions en sacrifice vivant. C’est une invitation à communier au Christ glorifié, Corps de feu et de gloire qui nous purifie du péché. Car c’est le péché qui est jugé. Le pécheur est gracié. Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.
L’apôtre Pierre écrit : « Au contraire, réjouissez-vous, car vous participez aux souffrances de Christ, afin d’être remplis de joie quand il paraîtra dans toute sa gloire. Dieu désire que notre joie soit parfaite. Si l’on vous insulte parce que vous appartenez au Christ, heureux êtes-vous car l’Esprit glorieux, l’Esprit de Dieu repose sur vous ». (1Pierre 4 : 13-14)

Au milieu d’un peuple incrédule, le chrétien est invité à se réjouir dans la gloire de Christ. Or, les souffrances auxquelles Pierre fait allusion, ne sauraient être attribuées à l’idée des douleurs physiques puisque Christ s’en est chargé à la croix pour nous. Cependant, nous pourrions plus facilement comprendre l’idée de telles souffrances qui conduisent en finalité à ce que nous soyons remplis de joie, par le fait de se dépouiller des œuvres mortes, culpabilité et autres, surtout en vivant au sein d’une société dont les structures influencées, voire établies par la nature du péché, tendent à étouffer la vie de l’Esprit.
Appartenir à Christ, c’est apprendre à vivre chaque jour plus profondément dans la gloire de Christ, cette gloire qui fait notre joie, et qui dit joie, dit la force du Seigneur Jésus en nous, afin d’être mieux à même de faire reculer l’incrédulité du monde païen. Christ est notre victoire !
Pierre nous parle d’insulte pour ceux qui appartiennent au Christ. Et aussitôt il écrit : « Heureux êtes-vous car l’Esprit glorieux, l’Esprit de Dieu repose sur vous »

Considérons la voie par laquelle Jésus, Dieu fait homme, est passé au milieu de notre humanité pour aller nous préparer notre place dans la gloire de Dieu ;
Voyez tous ces gens qui ont été touchés par la grâce de Dieu, guéris, délivrés de leurs infirmités, nourris miraculeusement, libérés de la mort…
Voyez tous ces religieux, ces officiels conjuguant avec les autorités de l’empire romain pour éliminer Jésus, le Roi des rois dont les prophètes ont parlé de sa venue. Mais leur cœur, endurci par la nature du péché ne fut pas, ou peu pour certains, réceptif à la grâce surabondante de Dieu. Alors, ils le firent crucifier, tandis que l’empire romain se lava les mains, car il ne trouva rien qui justifia cette condamnation. Cette dernière ne reposa donc que sur le désir des religieux, renfermés dans leur légalisme, le formalisme religieux, et qui refusèrent de reconnaître la grâce de Dieu. Ils luttèrent contre Dieu. Mais l’Esprit de gloire se répandit après la résurrection de Jésus. Et les chrétiens sont nés par l’Esprit, et l’Eglise s’est révélée aux yeux des nations. Les persécutions n’ont pas eu raison et ne pourront avoir raison, car ce que Dieu a déclaré dans Sa Parole, il l’accomplit et l’accomplira avec ceux des enfants assis dans la gloire avec Christ. Car ce qui vient maintenant est, et sera plus glorieux qu’hier.

L’Eglise, nommée l’Epouse, ne peut être retenue par cette nature pharisianiste qui règne toujours en notre temps.
L’Epouse ne peut être retenue dans des facteurs dénominatifs qui veulent se prévaloir de leur suprématie théologique, charismatique, intellectuelle.
Jésus explique : « Pour entrer dans le royaume des cieux, il ne suffit pas de me dire : Seigneur ! Seigneur ! Il faut accomplir la volonté de mon Père céleste. Au jour du jugement, nombreux sont ceux qui me diront : Seigneur ! Seigneur ! Nous avons prophétisé en ton nom, nous avons chassé des démons en ton nom, nous avons fait beaucoup de miracles en ton nom. Je leur déclarerai alors : Je ne vous ai jamais connus ! Allez-vous en, vous qui pratiquez le mal ! » (Matthieu 7 : 21-23 Semeur)

Or, Jésus parlait avec une autorité que n’avaient pas les spécialistes de la loi. (Matthieu 7 : 29)

L’Epouse se révèle de jour en jour dans toute sa splendeur, sa nature glorieuse que lui procure l’Esprit de Dieu, l’Esprit glorieux.

Or, c’est l’Esprit-Saint qui nous fait connaître l’existence et la valeur de l’œuvre accomplie par Jésus. Il nous invite, nous conduit à acquérir la connaissance intime qui nous lie au Sang et au Corps du Christ, par la pratique de ce qui nous est offert par pure grâce. Le Saint-Esprit rend témoignage à notre esprit, par l’expérience de ressentir de plus en plus cette intimité avec Jésus, l’Epoux.

Et l’Epouse dit alors : « Viens, Seigneur Jésus ! »

Quand dirons-nous : Viens, Seigneur Jésus ?

La pratique des dons de l’Esprit est une chose. Mais être connu de Jésus est une autre chose. Lorsque Jésus dit : « Je ne vous ai jamais connus ! », cela nous montre bien le désir impératif de Jésus, de nous connaître dans Sa présence glorieuse en tant que membre à part entière. Le désir de cette relation étroite, vivante, où notre caractère intime se façonne, où le feu ardent de Son Amour nous embrase au point de ne pas se lasser de pardonner, au point que cet amour peut permettre à l’autre de se détourner du péché. En effet, la nature de cet amour est capable de pardonner, de supporter, c’est la nature glorieuse dans laquelle notre Père céleste nous voit avec Jésus-Christ. Et de là, les dons, que chacun peut recevoir de Dieu, sont destinés à être au service des autres, de manière à ce que toute la gloire revienne à Dieu par Jésus-Christ.

C’est dans cet ordre de marche que l’on prend connaissance de la valeur de l’œuvre accomplie par Jésus, et que la compassion s’éveille en notre cœur envers ceux du dehors qui se « cognent » ça et là comme des aveugles cherchant le chemin le plus adapté pour sortir de leurs problèmes qui se dressent devant eux, dans leur monde obscur.
Comme le psalmiste le rappelle : « L’Eternel donna ordre aux nuages d’en haut et il ouvrit les écluses des cieux ». (Psaume 78 : 23 Semeur)
Cela n’est pas sans nous rappeler cette autre parole avec Elie, le prophète et la veuve de Sarepta : « Mets-toi en route et va à Sarepta, dans le pays de Sidon, et installe-toi là-bas. J’ai ordonné à une veuve de là-bas de pourvoir à ta nourriture. » (1Rois 17 : 9)

A l’image de l’apôtre Jean, un témoin de feu, ne nous détournons pas de celui qui nous parle du haut des cieux.
« Le royaume que nous recevons est inébranlable : soyons donc reconnaissants et servons Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec soumission et respect, car notre Dieu est un feu qui consume. » (Hébreux 12 : 28-29 Semeur)

Il donne des ordres, et voici l’Esprit de Dieu agit, défiant la sagesse humaine, loin des rituels.

Il ouvre les écluses des cieux et nous comble selon la forme de nos besoins.

Ainsi, le prophète Elie a été conduit vers Sarepta où il s’est installé. C’est là, dans cette région où la famine sévissait, qu’il va rencontrer cette femme veuve.
De son côté, cette veuve s’incline devant le désir de Dieu. Et, dans l’impasse, après avoir obéi aux intentions de Dieu, oui ! du haut des cieux, ordre avait été donné que rien ne manque à cette veuve. Elle fut comblée dans son besoin, tandis qu’autour d’elle, la famine continuait de sévir.

Or, un élément important apparaît entre Elie et cette veuve, c’est l’harmonie.

Dieu a bien dit à son serviteur : « Mets-toi en route et va à Sarepta, dans le pays de Sidon, et installe-toi là-bas. J’ai ordonné à une veuve de là-bas de pourvoir à ta nourriture. » (1Rois 17 : 9)

Tous deux vont expérimenter le don quotidien de la manne au désert (Exode 16 : 21 cp avec Josué 5 : 12).

Au milieu de la famine, Elie fait confiance à Dieu et se met en route, tandis qu’en Israël, on se tourne vers Baal, le dieu étranger. Or, Israël connaît la faim et la soif. Mais cette femme païenne reconnaît en Elie, le Dieu vivant qu’il sert. Et faisant les choses comme Elie lui demande, elle va donc vivre le miracle de Dieu. Les écluses des cieux s’ouvrent.

Je sais que ce message, qui revient souvent à propos dans mes écrits, voire durant les prédications que je suis amené à partager en différentes occasions, touche beaucoup d’entre vous qui espérez un miracle de Dieu quant à vos provisions quotidiennes.

Aussi, permettez-moi de vous partager cette réflexion, que dis-je, ce témoignage. Dieu est fidèle ! Il a donné ordre ! ! Dieu a parlé ! Dieu a dit ! Dieu a donné ordre de… TE BENIR ! ! AMEN ! Mais il a aussi donné ordre que TU BENISSES ! ! AMEN !

Frères et sœurs, vous qui placez votre confiance en Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, la puissance de la grâce de Dieu, à laquelle Elie et cette veuve ont été invités à se connecter, c’est à la croix. Le monde dans lequel ils se sont rencontrés n’avait plus rien à leur offrir, et ils ne pouvaient plus rien en retirer puisqu’il y avait sécheresse et famine.

Je ne peux pas oublier cette anecdote. Cela se passait au début de notre service dans la mission où nous étions. Or, un jour, rentrant le midi pour le repas, Michèle me dit : « Chéri, voilà ton repas : un verre d’eau tiré du robinet. » C’était une eau javellisée à ce moment-là. Aussi, prenant ce verre d’eau entre mes mains, je dis : « Seigneur, merci pour ce verre d’eau. Je crois que je suis à la bonne place pour te servir. Je crois que tu es fidèle. Amen ! »
Quelques instants après, un frère est venu frapper à notre porte. Il avait un carton plein de provisions et nous dit : « Mon épouse étant dans le jeûne et la prière, a été interpellée par le Saint-Esprit. Elle a reçu du Seigneur l’ordre qu’on vous apporte en urgence toutes ces provisions ».

Notre Père donne des ordres à ses enfants. Il leur fait part des messages pratiques en vue de manifester sa fidélité et l’harmonie du Corps de Christ en action. Or, les temps actuels nous montrent bien des lacunes à ce niveau… Et pourtant le Saint-Esprit parle aujourd’hui encore aux enfants de Dieu… L’Esprit prophétique est toujours en action… dans des domaines où il y a réellement des œuvres préparées d’avance afin que nous les pratiquions au sein de l’Eglise et en dehors de l’Eglise…

Une autre anecdote. Nous sortions, Michèle et moi d’un magasin avec notre chariot rempli de provisions. Et voici qu’une voiture se gare dans le parking, et un serviteur de Dieu en descend. Michèle et moi, nous nous regardons spontanément :
- « Le Seigneur te parle ? lui demandais-je.
- Oui ! me répondit-elle.
- A moi aussi, lui ai-je dit. »
Nous sommes donc allés à la rencontre du serviteur et lui avons demandé d’ouvrir le coffre de la voiture, et avons déchargé toutes nos provisions dans son coffre. C’est alors qu’il nous confie :
- « En venant ici, j’avais juste de quoi acheter un litre de lait, et mon épouse allait faire quelques crêpes pour notre repas du soir ».
Joyeux, nous sommes rentrés à la maison avec un poulet. Peu après, dans la soirée, un couple de serviteurs revenant de Suisse s’est arrêté chez nous avec des sacs de provisions qu’ils laissèrent au milieu de notre appartement. Il y avait deux fois ce que nous avions déchargé dans le coffre de la voiture pour le serviteur de Dieu.

L’amour de notre Père se déploie au travers de ses enfants. Il les entoure de sa tendresse.

Dieu ordonne, et voici les témoins de feu se mettent en action sous la couverture du Saint-Esprit. Ils portent les fruits de la bonté du Père.

Les témoins vivent chaque jour une transformation intérieure, car dans le mouvement de l’Esprit, ils sont salés de feu ; Ce sel qui leur donne de la saveur, ce sel qui assainit les besoins spirituels, physiques, matériels. Leurs offrandes représentent l’alliance conclue par Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
Les témoins de feu sont les acteurs de l’Amour de Dieu, ils n’ont pas forcément de quoi attirer les regards, cependant, ils sont des acteurs en puissance et en gloire, car ils libèrent l’œuvre de l’Esprit de feu. C’est une œuvre d’amour détournant les pécheurs de la voie de la perdition et qui fait croître l’Eglise où chaque membre se revêt du vêtement de gloire pour assister au festin des noces. C’est le temps de se préparer.

Si les enfants de Dieu sont environnés par la sécheresse et la famine spirituelle, des ordres sont donnés et les écluses des cieux s’ouvrent et s’ouvriront en des lieux différents où la foi ne sera pas défaillante, et où l’écoute de Dieu produira ce que cela doit produire de glorieux car Dieu s’est engagé à ce que rien ne manque dans sa maison et que la table soit bien garnie face à l’adversité. Faut-il écouter et agir promptement pour donner de la vie…

Ce qu’Elie demande à la veuve de Sarepta, c’est de « sacrifier d’abord à Dieu le peu qu’elle possède ».
Voyez-vous, la différence ici dans la notion de sacrifier, c’est que, ce que nous sacrifions d’abord à Dieu produit la vie. Si la veuve reconnaît que le Dieu d’Elie est vivant, cela ne prouve en rien qu’elle le connaissait. Et elle va vivre ici son expérience quant à la vie de l’Esprit donnant la vie. Et peu de temps après avoir vécu le miracle de Dieu sur un plan matériel, dirons-nous, elle va vivre le miracle quant à la résurrection de son fils.
Mais dites-moi, si elle a sacrifié le peu de farine et le peu d’huile d’abord à Dieu, en obéissant à la demande de « l’homme de Dieu », n’avait-elle pas par la même occasion sacrifié la vie de son fils ? Car en sacrifiant son peu de nourriture, elle n’envisageait rien d’autre que la mort, c’était là sa seule vision. Tout s’arrêtait là !

Or, lorsqu’Elie s’allonge sur le corps de l’enfant, un geste prophétique qui n’a rien de magique, implorant l’Eternel de faire revenir en cet enfant le souffle de vie, il démontre ici que ce que nous sacrifions à Dieu produit la vie, le fruit de la bonté de Dieu. C’est également ici une preuve de la vérité qu’est la Parole de Dieu, et de l’authenticité du ministère prophétique d’Elie.

Les témoins de feu font et feront encore la différence avec ceux qui sacrifient dans la chair et par la chair. Autrement dit, cela me rappelle une anecdote. J’étais dans une église et nous avions chanté pendant un certain temps. Or, l’homme de Dieu qui était invité à nous apporter le message s’est levé, et de nous dire : « Vous pouvez vous (égosiller) à chanter pendant des heures, mais Dieu n’est pas là, car depuis le commencement du culte, vous n’avez pas ouvert Sa Parole. » Cet homme de Dieu ne parlait pas dans la chair, mais l’autorité était telle que nous nous serions cachés sous des chaises. En définitive, tout ce temps que nous sacrifiions pour Dieu ne produisait pas la vie de l‘Esprit. Par malveillance, négligence… ? nous étions allés comme bon nous semble, heureux de chanter pour chanter. Mais il n’y avait pas de « sel », pas de « feu », donc pas de vie, pas de vision.

Cette anecdote se retrouve dans l’Ancien Testament avec Elie et les prophètes de Baal (1Rois 18).
Ce que je sacrifie en ce jour, vais-je le faire avec l’Esprit du Seigneur Jésus, à partir de la gloire, ou vais-je le faire avec la chair comme bon me semble, pour avoir bonne conscience ?

Que le feu de l’Esprit consume en cet instant tout ce qui ne vient pas de la bonté de Dieu, car Dieu est bon et plein de tendresse.

Que ce que vous déciderez d’offrir en sacrifice à Dieu soit le parfum de Sa bonté et de la foi qu’Il vous donne par ses promesses.

Dieu, notre Père s’est engagé à ce que tout le nécessaire soit à la disposition de ses ouvriers et de ses œuvres qu’Il a Lui-même établies.

Aussi, vous engagerez-vous ce mois-ci à nous épauler dans le champ de la mission que l’œuvre Vie Comblée occupe par la télévision ?

Le temps des semailles et des moissons se poursuit dans le champ de mission de l’œuvre Vie Comblée avec l’aide de toute personne dont la vie est embrasée du feu de l’amour de Dieu pour Son ouvrage.

Que Dieu vous bénisse.

En Christ,

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