18 novembre 2015

83 - Patriarches



INTRODUCTION

« Je suis le Dieu de ton père, le Dieu (Elohei = Elohim) d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob – d’Israël » (Exode 3 :6+15 ; 1 Rois 18 :36).
« Mais s’ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ? Dieu (Elohim) dit à Moïse : Je suis celui qui suis (eye acher eye  = Je suis qui je suis qui a donné « contracté » : Yahvé). Et il ajouta : c’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle «Je suis » (eye) m’a envoyé vers vous. » (Exode 3 :13-14)
Voilà la « Carte d’Identité » de Yahvé Elohim dont le nom, la nature et la substance sont intrinsèquement liés aux patriarches, à leur histoire, leur caractère et aussi leur nom. De même le nom de Yahvé Elohim est tout aussi lié à leurs descendants, à savoir le Peuple élu en l’imprégnant de par cette ascendance de Sa substance, de Sa nature et de Sa corporéité ou encore génétique glorieuse. Les naissances miraculeuses d’Isaac, d’Esaü et de Jacob ne font que davantage souligner cette réalité ! 
Toutefois, et c’est très important de le noter, les patriarches sont décrits comme des êtres humains avec leurs défauts et leurs péchés. Mais ils ont mis en priorité générale et globale de leur vie et de leur style de vie de suivre le Seigneur qui le leur a imputé à justice. Les patriarches ne sont pas à idéaliser mais ils sont des vecteurs évidents pour une meilleure connaissance de Dieu et de Ses projets auxquels ils furent partie prenante à titre majeur.
    
Abram signifie « père » (Av ou Ab) et « élevé » (RaM). Abraham signifie Père « aimé » et/ou « d’une multitude » (RaHaM ; Genèse 17 :4-5).
Isaac signifie « il rit » (YiTZaQ) à cause des rires d’Abraham (Genèse 17 :17) et de Sarah (Genèse 18 :12-15) ne pouvant humainement imaginer avoir un enfant respectivement à 100 et 90 ans !
Jacob signifie « supplanter, prendre le talon ». Après sa lutte avec Jésus (Péniel : PéN = face de EL = Dieu ;  Genèse 32 :25-33), il fut nommé par Lui Israël qui signifie « être juste, droit » (YiSHRa) ou « protéger » (SHRaH) ou encore « régner, prévaloir, force, lutteur, puissant » (SHRaR) et « Dieu » (EL qui vient d’Elohim). Autrement dit, Israël signifie Dieu est juste, droit, protecteur, qui règne, fort, qui prévaut, qui lutte, qui est puissant.


  1. Trois en Un et la paternité

« Yahvé se révéla à lui (Abraham) dans les plaines de Mamré, tandis qu'il était assis à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. Comme il levait les yeux et regardait, il vit TROIS hommes debout près de lui. En les voyant, il courut à eux du seuil de la tente et se prosterna contre terre. Et il dit: « Seigneur  (Adonaï – au singulier !), si j'ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe pas ainsi devant ton serviteur ! » 
Qu'on aille chercher un peu d'eau ; lavez vos pieds et reposez-vous sous cet arbre. » (Genèse 18 :1-4)….
« Les hommes se levèrent et fixèrent leurs regards dans la direction de Sodome; Abraham les accompagna pour les reconduire. Et Yahvé dit : « Cacherai-je à Abraham ce que je veux faire ? » (Genèse 18 :16-17).
« Yahvé s'en alla lorsqu'il eut achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna dans sa demeure » (Genèse 18 : 33).
En fait quand Abraham intercéda pour Sodome et Gomorrhe, il avait échangé face à face en direct avec les trois hommes ou Yahvé ou Adonaï. Les passages du singulier au pluriel  et vice versa pour désigner Yahvé sont très révélateurs.
De ce fait, ce texte est totalement incompréhensible si on n’a pas compris la métamorphose - transfiguration qui est une réalité céleste constante au ciel comme sur terre et notamment dans notre cas présent pour Yahvé Elohim Lui-même qui peut être Trois et Un ou Trois en Un
Les trois hommes sont évidemment le Père, le Fils et le Saint Esprit tout en étant Yahvé Elohim UN. 
Abraham, en voyant les trois hommes et dans sa manière de les accueillir, avait très bien identifié Yahvé Elohim l’Unique dont il se considérait le serviteur. 
Il faut par conséquent bien comprendre que la métamorphose ne se réduit pas à une expérience promise supplémentaire pour le chrétien même si elle est grande, incroyable, inimaginable. La métamorphose – transfiguration bien plus fait partie de l’IDENTITE de Dieu, de Son essence, de Sa substance, de Sa Vie, de Son Etre ! Elle est inscrite entre autres qualités et spécificités sur Sa « Carte d’Identité » et nous dirions son « profil génétique. Sa paternité de grâce en Jésus-Christ doit par conséquent nous fait bénéficier de Son identité, de Son nom, de Sa substance et bien entendu de Sa génétique glorieuse, donc de la métamorphose ! Ce fut aussi le cas jusqu’à un certain point pour Abraham et Sarah dans la mesure où ils purent engendrer à leur âge très avancé un enfant !
Rappelons en outre que ces trois « hommes » ne sont pas à confondre avec les DEUX (SHeNeY) ANGES (MaLeaCH[im]) qui allèrent trouver Lot ayant aussi l’aspect d’hommes (Genèse 19). Où serait le troisième « homme » ? Aurait-il soudainement disparu ? Et pour quelle raison ? De plus la mention « anges, envoyés » est claire et nette contrairement au chapitre précédent où elle n’est justement pas faite et où le texte assimile sans aucun doute possible les trois hommes à Yahvé Elohim Adonaï, l’UN. La métamorphose ne gomme pas l’identité propre des êtres. Dieu restera Dieu, les anges resteront des anges et les êtres humains resteront des êtres humains selon leur individualité mais avec des possibilités de métamorphose ou de transfiguration. Toutefois les anges sont les représentants - envoyés de Dieu et leur autorité et puissance procèdent de Lui, donc sont de même nature, ce qui dans certains textes pose des problèmes d’interprétation.
Abram connaissait son Dieu, car avant cet événement, il reconnut immédiatement Yahvé, le « Je suis », Jésus - Dieu, en Melchisédeck (Genèse 14 :18-20 ;  Jean 8 :58 ; 10 : 30-36 ; 14 :10-11+20 ; Hébreux 7 :3).
Rappelons que « Yahvé apparut  aussi à Abram » (Genèse 17 :1) et que « lorsqu’il eut achevé de lui parler, Elohim s’éleva au-dessus de lui » (Genèse 17 :22).
Au moment où Yahvé s’adressa à Abram pour faire alliance avec lui, Il « coupa – passa entre » le sacrifice d’animaux sous forme d’un « tourbillon de fumée et un sillon de feu » (Genèse  15 :17).
Par Sa Parole et Sa voix, Ses promesses mais aussi sous divers aspects, apparences, formes, Yahvé Elohim se révéla intimement à l’homme de foi « Abraham, notre père à tous » (Romains 4 :16ss)
Pour qu’Abraham puisse être notre « père à tous », il fallait qu’il soit imprégné ainsi que ses descendants de la lignée choisie de l’identité de Yahvé, de Sa substance, de Sa nature, bref de Sa paternité. Yahvé Elohim est aussi notre « Père à tous » et la paternité d’Abraham procède de la paternité divine par cette imprégnation.  
Abraham se situe donc au niveau de la paternité, de l’impulsion, de la fécondation, de la pensée, de l’idée de départ, de la vision, de la semence, de l’origine. Il fut marqué « au fer rouge » par les diverses manifestations de Yahvé non seulement en tant que Dieu et Seigneur mais aussi en tant que Père proche en qui il crut. On pourrait quasiment dire qu’il eut un transfert de nature, de substance, d’identité, de génétique de Yahvé Elohim Père à Abraham et à ses descendants de la lignée choisie et légitime ! 
C’est à ce titre et dans cette perspective qu’il est possible de comprendre en partie la spécificité juive, celle de l’élection de ce Peuple choisi et en quelque sorte engendré par Yahvé Elohim Lui-même. Cette paternité se situe non seulement au niveau de la Parole et du Souffle et de l’Ame de Yahvé mais encore au niveau de Son Sang, de Son Corps de Feu et de Lumière que possédaient Adam et Eve créés à Son image ! D’où la raison pour laquelle l’inexplicable et irrationnel antisémitisme aboutit toujours au meurtre «passionnel » de haine absolue voulant l’extermination de la part celles et ceux qui sont « imprégnés » de la substance négative de l’Ennemi s’opposant évidemment à la substance de Dieu. Cela se situe d’abord au niveau des « trippes » et très loin encore une fois du raisonnable et de l’explicable.
De même notre rapport d’amour au fond de nos tripes vis à vis d’Israël, nous permet d’une façon relativement objective de mesurer notre proximité ou non avec Yahvé Elohim Adonaï Lui-même.

Au niveau d’Abraham et de ses descendants tout cela est issu de la Parole de Yahvé Elohim qui « appelle les choses qui n’existent pas comme si elles existaient (du grec : ontos, [onta] : vrai, réel, être, existence ; cf. ontologique = discours sur l’être) !!! » (Romains 4 :17c)
« Il (Abraham) crut, espérant contre toute espérance » (Romains 4 :18)  la Parole de Dieu pendant des années et des années. S’il n’avait pas reçu au fond de lui-même ce transfert de paternité de la part de Yahvé Elohim, il n’aurait pas tenu, au même titre que ses descendants à travers les millénaires. Avec Yahvé Elohim dans la foi, il a appelé les choses qui n’existent pas comme si elles existaient.

C’est très exactement notre foi et démarche actuelles qui consistent à ensemencer par des écrits sur la base des textes bibliques et ici de l’Identité et la substance tangible de Feu et de Lumière de Yahvé Elohim PERE.
Cette paternité de Dieu notre Père, si elle est une vraie paternité, doit obligatoirement engendrer entre autres AUSSI un héritage génétique, de substance, de nature, de corporéité.
 Cet héritage « naturel », de nature est bien entendu la métamorphose ou la transfiguration de notre corps qui doit devenir semblable à l’image de notre Père. 
Suite au Père au vu de Sa Paternité et de Sa Parole nous appelons par Lui « les choses qui n’existent pas comme si elles existaient » pour que nous soyons semblables à Lui ! 
Au jour d’aujourd’hui notre corps se métamorphose par le vieillissement voire la maladie vers la mort à plus ou moins long terme. Notre corps transfiguré n’existe pas. Mais basés sur la paternité céleste affirmée dans la Bible dont nous héritons, nous appelons notre corps actuel comme étant glorieux, transfiguré, métamorphosé ayant la même nature, substance, génétique que celle de notre Père parce qu’Il est réellement notre Père ce qui engendre les conséquences glorieuses de cette paternité aussi au niveau de notre corps !!! 
Cette nature glorieuse nous permettra ensuite d’être fécondés en tant qu’Epouse par l’Epoux et de mettre au monde l’enfant mâle ou nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs !
Telle fut aussi l’attitude de foi d’Abraham ! Quand nous voyons l’état physique des gens de 90 et 100 ans, nous ne pouvons que constater la réalité du miracle !
Isaac, l’enfant de la Promesse et de l’Alliance établies par Yahvé Elohim vint au monde ! Pour nous Epouse de l’Epoux Jésus-Christ, cela viendra tout aussi certainement parce que Yahvé Elohim est réellement notre Père ! 
Abraham, le père, le premier patriarche de par sa vie, sa foi, son nom, l’image ou la typologie qu’il renvoie, révèle principalement Yahvé Elohim le Père ! C’est ce Père qui veut nous faire bénéficier de tout l’héritage qu’un Père peut transmettre à Ses enfants y compris l’héritage génétique glorieux !

  1. Le sacrifice et le mariage

Toute naissance attendue provoque la joie, le rire qui fait penser à la signification du nom Isaac. Cette naissance était vraiment attendue, c’est le moins qu’on puisse dire !
Certes on peut avoir le rire moqueur et de mépris d’Agar ou d’Ismaël (Genèse 16 :4 ; 21 :9) ou incrédule chez Abraham et Sarah (Genèse  17 :19 ; 18 :12-15 ; 21 :5). Toutefois Sarah et Abraham devaient probablement rire de joie à la naissance d’Isaac (Genèse 21 :4-8)  et quand Isaac fut sevré : il y eut un grand festin ! Celui-ci fut gâché pour Sarah d’abord qui complexait à cause de sa maternité à son âge (Genèse 21 :6) puis pour Abraham (Genèse 21 :11) par le rire moqueur et de mépris d’Ismaël. Cela fut suivi du bannissement du clan d’Agar et d’Ismaël (Genèse 21 :9-21)….
 Abraham devait encore moins rire quand Dieu lui dit de sacrifier Isaac en holocauste à Morija sur une montagne qui probablement est le Mont du Temple. On peut imaginer ce qui pouvait se passer dans la tête d’Abraham….
Abraham portait le couteau et le feu représentant le jugement par le sang qui coule et le feu qui consume. Isaac portait le bois qui nous fait penser au bois de la croix. (Genèse 22 :1-14). Heureusement l’histoire se termina bien…
L’intifada actuelle du couteau a à nos yeux un rapport évident avec la souveraineté future d’Israël sur Mont du Temple où seraient montés Abraham et Isaac en vue de ce sacrifice ainsi que la reconstruction dudit Temple. 
Pour Ismaël, qui a méprisé et continue de mépriser la lignée choisie, le sang d’Isaac doit couler jusqu’à la dernière goutte. Isaac a été préservé par Yahvé Elohim de la main et du couteau d’Abraham mais maintenant Ismaël animé par une haine viscérale et un désir de vengeance totale veut corriger cela : rattraper le coup et poignarder, égorger son frère pour que le sang coule et coule et coule encore ! L’héritage génétique paternel venant d’Abraham et au-delà de Dieu, comme nous l’avons  vu dans le paragraphe précédent, doit être effacé par l’éradication pure et simple des descendants d’Isaac ! De cette manière, Ismaël, lui aussi circoncis, voudrait « récupérer » l’héritage, l’élection, la terre qu’il considère comme lui ayant été injustement volée au profit d’Isaac !
Ce qu’on appelle communément « le sacrifice d’Isaac » identifie évidemment Isaac comme étant une typologie du Fils, de Jésus. Isaac a accepté tel un agneau, le sacrifice ultime demandé par Yahvé le Père et son père Abraham. Par conséquent, Isaac peut être considéré comme la figure messianique qui avait accepté d’aller jusqu’au bout du sacrifice !
Isaac se maria avec Rebecca et il est dit que Yahvé le bénit (Genèse 25 :11). Yahvé opéra un miracle suite à la prière d’Isaac pour que Rebecca puisse devenir enceinte (Genèse 25 :21). Elle accoucha d’Esaü et de Jacob.
Suite à une famine, Isaac cherche une solution. Yahvé lui apparut et lui donna l’ordre de rester en Terre promise. Il obéit mais les Philistins avec leur roi Abimélec lui cherchèrent des noises. Après diverses péripéties relatives à des puits, Isaac eut une attitude de paix et de réconciliation avec ses ennemis et leur offrit même un festin après que Yahvé lui fut apparu la nuit précédente pour encore lui promettre la bénédiction sur sa postérité. Isaac fut riche et puissant. (cf. Genèse 26).
Isaac fut le seul des trois patriarches qui resta toute sa vie sur la Terre promise. 
Isaac, en étant une typologie de Jésus-Christ, passa par l’étape du sacrifice puis par une vie d’abondance et nous pourrions dire de gloire même reconnue par ses ennemis avec lesquels il travailla à la réconciliation et au pardon. Il eut une postérité. Il était doté d’une certaine rigueur et droiture probablement liée à la soumission qu’il avait manifestée vis-à-vis de son père Abraham. Nous pourrions parler d’une vie réussie. Ce sont ces aspects qui pourraient correspondre à la gloire de la résurrection et de l’ascension de Jésus-Christ jusqu’au millénium en passant par toutes les étapes décrites dans l’Apocalypse dont particulièrement celle où Il se présente comme Jésus-Christ Glorifié. 
Isaac est d’ailleurs considéré actuellement par les Juifs comme une figure pré-messianique un peu comme David notamment parce qu’il est le seul patriarche qui est resté sur la Terre promise. Rappelons que Jésus est aussi surtout resté sur la Terre promise. Isaac est porteur d’une espérance et d’une joie de type messianique.

Abraham attachait une importance capitale à la personne qui allait devenir la femme d’Isaac (Genèse 24). Eliézer, l’intendant principal d’Abraham (cf. Genèse 15 :2), devait prêter serment afin de ne pas chercher une femme parmi les cananéennes mais bien parmi la parenté craignant Dieu. Dans la foi, il posa « une toison » à Dieu pour qu’il ne se trompe pas. 
Le choix de Dieu fut Rebecca qui était extrêmement belle et vierge ou pure ; nous ajouterions qu’elle était « sans tache, ni ride à la mesure parfaite » de son futur mari… ! Elle donna à boire à Eliézer et à ses chameaux, ce qui révélait un cœur généreux et pur qui bénit, libère, guérit et désaltère les autres. Nous pensons évidemment aux abondantes « sources d’eaux vives », le Saint Esprit, qui coulent du sein des croyants charismatiques ou à l’église charismatique si importante actuellement. 
Rebecca reçut des bijoux d’argent et d’or, des parures magnifiques !  Nous pensons évidemment à la métamorphose, à la transfiguration, à l’or, au revêtement de Feu, de Lumière et de Gloire ! Ces bénédictions venaient de la maison d’Isaac. Au même titre le Corps et le Sang glorieux de Jésus l’Epoux transforment encore davantage l’Epouse appelée à faire « une seule chair » avec Lui pour devenir enceinte. Voilà  la véritable Sainte Cène de Gloire instituée par Jésus-Christ Glorifié !
Consultée par sa famille Rebecca accepta volontairement de partir loin de chez elle, de sa situation antérieure, de l’espace-matière-temps et de « monter » au Pays promis. Elle écouta, entendit, changea d’environnement, pour pouvoir remplir sa mission à savoir continuer la lignée juste. Nous pensons bien entendu à l’Eglise des Vainqueurs qui écoute et entend ce que l’Esprit dit aux églises, qui monte à la Salle du Trône [Pays promis] pour pouvoir continuer la lignée juste avec Jésus [Isaac] ! La Parole de bénédiction de sa famille fut : « Notre sœur ! Puisses-tu devenir des milliers de myriades et puisse ta postérité conquérir la porte de tes ennemis ! » (Genèse 24 :60) Là encore nous pensons à Apocalypse 7 aux premiers fruits des victoires remportées par le cavalier parti en vainqueur pour vaincre (Apocalypse 6 :2) suite à la montée sans compter le reste dont principalement l’éjection du Dragon et de ses acolytes des lieux célestes et plus tard de la terre par la nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs ou « enfant mâle » ou encore postérité de Rebecca !
L’Apôtre Jean est tombé comme mort lors de la révélation de Jésus-Christ Glorifié qui le releva. Ce fut avec Jésus et évidemment avec le glaive acéré dans la bouche de Jésus, l’Esprit Saint le départ et le revêtement de Rebecca (Apocalypse 1 :16 ; Ephésiens 6 :17 ; 2 Corinthiens 3 :18). Jean put ensuite monter préalablement « devenu en esprit » ou métamorphosé par le Saint Esprit à la Salle du Trône. C’est l’étape Rebecca, Eglise initiale des Vainqueurs, l’Epouse qui montera sur le Trône pour s’unir à Isaac, type de Jésus l’Epoux.
Cette nouvelle génération nous mène directement à Jacob justement le fils de Rebecca choisi de Dieu (Genèse 25 : 22c- 23+26a) !

  1. L’échelle et le combat

Si le subterfuge de Rébecca et de Jacob est plus que discutable en termes d’honnêteté (Genèse 27) pour recevoir la bénédiction de l’aîné de la part du patriarche Isaac, il n’en est pas moins clair qu’ils étaient dans une dynamique qui se donnait la priorité d’aller dans le sens du choix souverain de Yahvé Elohim exprimé même avant la naissance des deux jumeaux ! 
La vente du droit d’aînesse pour un plat de lentilles rouges (= Edom, roux) de Jacob à Esaü démontre clairement le mépris de ce dernier à l’égard de ce que cela représentait. Cela avait une attitude de mépris évidente par rapport à la bénédiction pour l’aîné de la part du patriarche et par extension de la part de celle de Dieu (Genèse 25 :29-33). Esaü en rajouta une couche en prenant des femmes païennes, ce qui remettait de toute manière en cause la continuation de la lignée juste selon Yahvé Elohim (Genèse 26 :34 ; 27 :46)). Il essaya en vain de rattraper le coup en se mariant avec une fille d’Ismaël, descendante d’Abraham, ce qui en fait aggrava son cas et ne servait à rien en réalité parce qu’elle ne faisait pas partie de la lignée choisie de Dieu (Genèse 28 :8-9). Mais cela scella et  préfigura par avance l’alliance qui se fera entre Ismaël (=Islam) et Edom (= Civilisation occidentale romaine + Orient) prophétisée bien plus tard par le prophète Daniel avec les pieds d’argile et de fer de la statue de Nabuchodonosor et la dernière bête la plus terrible.
Esaü conçut de la haine pour Jacob et décida de le tuer (Genèse 27 :41-42). Jacob fut préservé mais « Esaü – Edom » a essayé de rattraper le coup surtout lors de la Shoah ! Mais en vain !
 En fait ni Esaü – Edom ni Ismaël ne sont parvenus à leurs fins concernant Israël. C’est pourquoi à plus ou moins long terme, ils uniront leurs forces pour essayer d’exterminer leur ennemi commun, mais ce sera en vain. 
Nous voyons les signes précurseurs évidents à leur union qui ne sera pas un « mariage d’amour » mais un « mariage de raison » qui deviendra une union de division comme le fer et l’argile et donc de mort, car avant de s’unir, ils se feront d’abord la guerre qui laissera des traces terribles. Nous abordons là les combats et catastrophes titanesques de la Grande Tribulation suivis du règne de l’Anti-Christ ou de l’imitation trinitaire !

« Rebecca, l’Eglise des Vainqueurs initiale » montée à la Salle du Trône auprès de son Epoux accouchera de « Jacob ou de l’enfant mâle » qui sera enlevé de devant la gueule du Dragon (Apocalypse 12).
Jacob en effet, aidé de ses parents, dut s’enfuir loin d’Esaü pour sauver sa vie. Les péripéties de l’histoire de Jacob sur lesquelles nous ne reviendrons que très partiellement, ont abouti au passage du clan vers les 12 tribus et vers le Peuple élu lui-même composé d’importantes tribus portant chacune le nom des fils de Jacob exceptés Ephraïm et Manassé ses petits-fils, enfants de Joseph. La fécondité et la puissance étaient au rendez-vous ! 
 Ces noms seront à nouveau mentionnés en Apocalypse 7 (Les 144000) où le nom de Joseph remplace celui d’Ephraïm lors du grand réveil occasionné par « Rebecca –Eglise initiale des Vainqueurs » et sur les 12 portes du rempart de la Nouvelle Jérusalem céleste en Apocalypse 21 :12. Cette projection directe jusque dans l’éternité des noms, des identités des descendants immédiats de Jacob – Israël nous montre sa fécondité, sa puissance, sa force et nous fait penser à la puissance du Saint Esprit qui réalise et finalise pour l’éternité ! Nous retrouvons cette même présence puissante des 144000 en Apocalypse 14 :1-5 où ils seront considérés comme les « prémices (aparkè cf. Archange  = principal, d’origine) pour Dieu et pour l’Agneau ». A ce titre, ils sont caractérisés dans leur perfection par la troisième personne de la Trinité non nommée ici, qui sonde tout, à savoir le Saint-Esprit. Cette projection passe bien entendu par la Terre promise non seulement pour l’époque de l’Ancienne Alliance mais aussi et surtout pour l’installation actuelle de ce Peuple dans ladite Terre. La conquête des lieux célestes avec Michaël et ses anges par l’éjection du Dragon et de ses acolytes et celle de la terre à la suite du Jésus de la nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs ou du « fils de Rebecca », Jacob –Israël sont plus que significatives. 
Les significations des noms de Jacob et d’Israël ne font que confirmer cette force, cette puissance, cette capacité de lutter, de régner, cette justice (cf. introduction) qui nous permettent d’associer d’un point de vue typologique le troisième patriarche Jacob – Israël au Saint Esprit !

Revenons aux expériences fortes de Jacob-Israël avec Son Seigneur pour étayer tout cela !

Le rêve de l’échelle allant de la terre jusqu’au ciel avec les anges la montant et la descendant et surtout la présence de Yahvé au sommet de l’échelle (Genèse 28 :10-19) nous démontre que Jacob était à la porte des cieux, de la maison de Dieu. Il nomma l’endroit Bethel, maison d’El - Dieu. Son rêve qui est aussi le nôtre, le situe d’ores et déjà en connexion avec les lieux célestes ce qui correspond au rôle du Saint Esprit qui veut nous métamorphoser pour que nous puissions monter auprès de Yahvé Elohim qui se trouve justement au sommet de l’échelle. 
Le Saint Esprit nous a été envoyé (Jean 14 :16,26 ; 16 :7) par le Père et le Fils ! Il est Yahvé Elohim parmi nous et veut nous guider dans TOUTE la vérité (Jean 16 :13). Si on considère l’histoire de l’Eglise avec ses erreurs et ses horreurs en découlant, le Saint Esprit n’aurait-Il pas rempli Sa mission ? Oh que si, mais l’Eglise n’a pas entendu ce que l’Esprit a dit aux églises, ne s’est pas repentie et n’a par conséquent pas pu être métamorphosée par Lui de gloire en gloire (2 Corinthiens 3 :18) en vue de la montée pour se laisser pénétrer de TOUTE la vérité de la Salle du Trône. Le rêve de Jacob de cette échelle qui monte au ciel en présence réelle glorieuse auprès de Yahvé Elohim révèle clairement l’action du Saint Esprit. Les anges ou « envoyés » montent et descendent le long de cette échelle. L’Eglise des Vainqueurs devra faire la même chose avec les anges pour être capable de remplir ses missions dorénavant guidée par le Saint Esprit dans TOUTE la vérité ! Le Saint Esprit est en quelque sorte « l’échelle » pour monter à Bethel, la maison céleste de Dieu ! 
Pour Jacob, la Terre d’Israël devant préfigurer Eden ou du moins la porte y menant, devait être marquée à jamais : « Jacob s'éveilla de son sommeil et il dit: Certainement, l'Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas ! Il eut peur, et dit: Que ce lieu est redoutable! C'est ici la maison de Dieu, c'est ici la porte des cieux ! Et Jacob se leva de bon matin; il prit la pierre dont il avait fait son chevet, il la dressa pour monument, et il versa de l'huile sur son sommet. Il donna à ce lieu le nom de Béthel. » (Genèse 28 : 16-19).
Jacob versa de l’huile sur le monument qu’il avait dressé ! (cf. aussi Genèse 35 :6-15) L’huile est évidemment à rapprocher du Saint Esprit, de la Lumière, de l’Onction (Exode 29 :7 ; 39 :37 ; 1 Samuel 16 :13), de l’abondance (Joël  2 :24), de la puissance divine (Marc 6 :13 ; Jacques 5 :14)
Là encore nous sommes en plein dans la typologie énoncée relative au Saint Esprit !

Lors de son retour au Pays promis, avant la rencontre avec Esaü accompagné de 400 hommes armés, ce qui augurait d’un massacre, des anges de Dieu le rencontrèrent (Genèse 32 :1-2) probablement pour le fortifier et surtout l’encourager. Il appela l’endroit le camp de Dieu, Mahanaïm. Autrement dit l’Armée des anges de Yahvé Elohim était avec lui comme ce sera le cas en Apocalypse 12 pour la nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs ou l’enfant mâle ou « Jacob » opposée au Dragon et à ses acolytes !
Jacob fut saisi d’angoisse et il se mit à prier et à parlementer avec Dieu : Tu m’as accordé des grâces, tu m’as fait des promesses relatives à ma postérité et là la menace d’extermination d’Esaü est claire… ! » (Genèse  32 : 9-12)  Il tenta alors le tout pour le tout d’une façon humaine pour tenter d’éviter un massacre total. Il divisa son camp en deux. Il essaya aussi de tout organiser en vue « d’acheter » Esaü avec de grands biens. A ce moment-là Jacob essaya en dernière extrémité par ses combines humaines de « supplanter » Esaü comme il avait l’habitude de le faire tout au long de sa vie d’ailleurs dès sa naissance un peu malgré lui ! 
Mais, il finit par rester SEUL la nuit ! 
Vint un « homme » qui lutta avec lui jusqu’à l’aurore. Qui est cet « homme » ?
Genèse 32 : 28+30 nous montre qu’il s’agissait très clairement de Dieu (Elohim) : « …car tu as lutté avec Dieu…Jacob appela clairement ce lieu du nom de Péniel, car dit-il, j’ai vu Dieu face à face ».
Osée 12 : 3-6 nous éclaire un peu davantage : « Dans le sein maternel Jacob saisit son frère par le talon, Et dans sa vigueur, il triompha de Dieu. Il lutta avec l’envoyé (maleak), et il fut vainqueur, Il pleura et lui adressa des supplications. Jacob l'avait trouvé à Béthel…Et Yahvé, Elohim Tzebaot, Yahvé est son titre.» Ici l’ange ou l’envoyé est identifié à Yahvé Elohim des Armées.
Il est clair qu’il s’agit de Dieu mais en même temps de l’Envoyé. Jésus-Christ est le Messie, l’Envoyé mais le Saint Esprit est aussi « l’Envoyé » du Père et du Fils comme nous l’avons vu plus haut. Face à Abraham, nous l’avons vu, ce sont TROIS HOMMES ou Yahvé Elohim qui se présentèrent.
Résultat : nous avons le choix entre Jésus et le Saint Esprit dans le cas de Jacob. 
Il est évident que le contexte que nous avons décrit autour de Jacob – Israël nous fera pencher en faveur du Saint Esprit. Mais il y a d’autres indices qui pourront nous conforter dans ce sens. Quand « l’homme – Roi de Justice » Melchisédeck se révéla Abraham, tout était évident et clair : l’épître aux Hébreux l’identifia d’ailleurs sans ambiguïté à Jésus-Christ.  
Ici Jacob, déclaré VAINQUEUR par son divin adversaire, est appelé par Lui Israël ou « Force de Dieu, Lutteur, Puissant comme Dieu » nom plutôt à mettre en relation avec le Saint Esprit, le « troisième homme ». Par ailleurs, quand Jacob demanda Son nom, Il ne le lui révéla pas ce qui correspond encore au Saint Esprit, plus mystérieux que nous avons peine à comprendre et à identifier contrairement à Jésus-Christ qui nous apparaît de façon plus évidente dans les Evangiles. 
Ce combat où il vainquit Dieu le Saint Esprit montre que ce dernier l’avait en même temps imprégné de Lui-même sinon cela n’aurait absolument pas été possible. Vaincre Dieu en tant qu’humain, quelle gageure ! Mais il n’en est par moins vrai que Jésus a Lui-même dit que « le Royaume de Dieu est violenté et ce sont les violents qui s’en emparent » ! (Matthieu 11 :12). Nous sommes ici clairement dans cette dynamique et caractéristique de puissance et donc de violence autant de Jacob – Israël que du Saint Esprit !      

Sa victoire résidait dans l’obtention de ce qu’il voulait : la bénédiction de la part de Yahvé Elohim Saint Esprit, la clé de tout pour lui et d’ailleurs aussi pour nous ! 

Il a vu Elohim face à face et sa nephesch - âme, sa vie est restée sauve ou il est resté vivant malgré le fait qu’il ait vu Elohim face à face ! Cela démontre encore une fois l’imprégnation glorieuse ou la transfiguration dont il a été le bénéficiaire et qui lui permit non seulement de rester en vie mais encore de vaincre 
Jacob Israël correspond très exactement au type de l’Eglise des Vainqueurs nouvelle génération béni et enlevé rendu capable de vaincre d’une certaine façon Elohim le Saint Esprit Lui-même non pas en tant qu’Ennemi à détruire mais plutôt en tant que pédagogue, coach ou entraîneur de lutte par exemple ! C’est absolument incroyable et théologiquement apparemment peu correct mais nécessaire car sans cela le combat contre le Dragon et la Mort, ennemis à chasser et à détruire, ne peut être victorieux ! (cf. Apocalypse 12 : 11)
La bénédiction et le combat victorieux avec Dieu entraîna qu’il fut sauf et finalement aussi vainqueur avec sa famille et ses biens face à Esaü malgré ses 400 soldats. Tout semblait en quelque sorte aller tout seul grâce au lubrifiant divin, l’huile : la bénédiction était au rendez-vous ! Esaü retourna à Séïr où il s’était installé auparavant et Jacob Israël s’installa en tant qu’héritier « aîné » de la lignée de Dieu dans le Pays promis ! Il était donc pleinement vainqueur à ce titre.
Malheureusement Esaü – Edom, à savoir l’Occident Romain et une partie de l’Orient provoquèrent bien plus tard un exil de 2000 ans avec diverses tentatives d’extermination dont la pire à ce jour, nous l’avons mentionné, fut la Shoah.
Mais pour Jacob c’est le face à face avec le Saint Esprit dans cette lutte victorieuse qui changea réellement la donne face à Esaü qu’il vainquit aussi au bout du compte puisqu’il put prendre la position correspondant à la position de l’aîné BENI et de la lignée choisie par Dieu installée dans le Pays promis ! 
Dieu apparut  à Jacob plus tard encore à Bethel où Il lui refit les promesses. Il Lui fit encore un monument en pierre sur lequel il versa de l’huile (Genèse 35 : 1-15)
La nécessité absolue du face à face nous apparaît de façon totalement limpide !
L’Apôtre Pierre par exemple en Actes 10 fut surpris par une extase et une vision du Saint Esprit où il devait tuer et manger des animaux désignés impurs par la Loi juive : cela par trois fois. Le Saint Esprit le poussa voire lutta avec lui pour qu’il comprenne que l’Evangile n’était pas simplement réservé aux Juifs ! Quelle révolution dans sa « théologie », sa mentalité, son éducation, son environnement. L’effusion du Saint Esprit chez Corneille sur les païens confirma la volonté divine. Mais nous apprenons en Galates 2 :11-14 que Pierre, au fond de ses tripes, n’avait pas intégré la leçon et Paul lui est carrément « rentré dans le lard »…Quelle humiliation pour Pierre ! Pourtant il l’appellera à la fin de sa seconde épître comme suit : « …notre bien-aimé frère Paul vous a écrit selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est aussi ce qu’il dit dans toutes ses lettres où il traite de ces sujets : il s’y trouve des passages difficiles dont les gens ignares et sans formation tordent le sens, comme ils le font aussi des autres Ecritures pour leur perdition.» (2 Pierre 3 :15-16). Pierre parle de toutes les lettres de Paul donc y compris celle adressée aux Galates où il fut carrément humilié…
Ce passage démontre la victoire de bénédictions d’amour et d’humilité du précédemment fougueux Pierre dans son combat avec le Saint Esprit ! Il voulait justement entre temps encore tergiverser avec le Saint Esprit, mais Paul a remis les pendules à l’heure ! Il a finalement accepté le coaching divin dans la lutte qui a remis en cause toutes ses conceptions, sa théologie pour aller plus loin dans la portée du sacrifice de Jésus qui ne s’arrêtait pas qu’aux Juifs. Sa « hanche blessée » fut son martyre qui lui avait été prophétisé par Jésus à la fin de l’Evangile de Jean (Jean 21 :18-19 ; 2 Pierre 1 :14-15) précédé par de grandes souffrances. 
La métamorphose du corps, la montée est un message du Saint Esprit qui veut nous faire aller plus loin dans la  portée du sacrifice de Jésus qui ne s’arrête pas qu’à l’âme et à l’esprit !!! Acceptons-nous le coaching du Saint Esprit qui remet en cause nos conceptions et notre théologie qui s’arrête au salut de l’âme et de l’esprit sans prendre en compte le salut du corps aussi inclus dans le package ?

Pourquoi ce « combat » avec le Saint Esprit notre « coach » ?
Il est important de comprendre qu’il y a trois dimensions à considérer :

La première est faite des luttes et combats que tout être humain subit dans l’espace-matière-temps : maladies, guerres, difficultés relationnelles en tous genres, problèmes financiers etc. C’est Jacob avant cette lutte avec Yahvé Elohim le Saint Esprit. Ces luttes sont souvent inégales car nous sommes là en zone contrôlée par le Prince de monde qui nous accuse encore devant le Trône céleste auquel il a accès. Son but est de nous détruire. Nous pouvons certes bénéficier des rattrapages de Jésus notre avocat quand nous confessons nos péchés et évidemment cela fait du bien ! 
La seconde est le « départ » de type Rebecca qui  nous permet de monter à la Salle du Trône et là tomber enceinte de l’Epoux, apprendre et enfin mener la lutte d’entraînement victorieuse avec Yahvé Elohim le Saint Esprit en face à face, seul, engendrant la bénédiction, exactement comme pour Jacob – Israël ! Ce départ et cette lutte par le face à face, nous sortent, nous arrachent esprit, âme et corps à la fois de nos conceptions humaines et de notre environnement physique intermédiaire, imparfait pour nous placer via la métamorphose du corps dans un environnement céleste parfait. Cette situation stratégique nous permettra, après avoir reçu la pédagogie divine de vaincre le Dragon aux moments voulus.
Revenons-en à Jacob – Israël et à Apocalypse 12 :
A l’accouchement de Rebecca ou l’Eglise initiale des Vainqueurs glorieuse dans les cris et les douleurs (Apocalypse 12 :2) correspond la lutte d’entraînement de Jacob avec le Divin Coach le Saint Esprit. Cet enfant mâle, cette nouvelle génération souffrira aussi avec sa mère en douleurs et en cris dans une lutte violente face au divin « accoucheur » le Saint Esprit qui voudra faire sortir le bébé en question pour que les deux puissent vivre ! Le bébé ne voulait pas vraiment sortir du sein de sa mère, d’autant plus qu’il « sentait » déjà l’odeur de la Mort et celle de la gueule nauséabonde du Dragon. 
Au Dragon posté pour l’engloutir correspond Esaü et ses 400 soldats prêts à l’exterminer.
A l’enlèvement par le Saint Esprit de l’enfant mâle au Trône de Dieu correspond à la bénédiction voulue entraînant le fait que Jacob ne fut pas exterminé par Esaü et ses soldats.
A l’éjection du Dragon et de ses acolytes du ciel puis de la terre correspond la victoire de Jacob sur Esaü décrite plus haut par son installation dans le Pays promis au nom de l’élection et du droit d’aînesse. C’est ce qui nous amène directement à la troisième dimension.
La troisième dimension représente les luttes et combats humainement impossibles à mener qui se gagnent à partir de la bénédiction issue de la victoire de lutte pédagogique, à partir du Trône et dont les victoires sont surnaturelles, « incroyables » aboutissant inexorablement aux trois victoires sur le Dragon (Apocalypse 12 :7-11 ; 20 :1-3 +9-10).

La question est de savoir quel est notre combat aujourd’hui ? 
Pour nous actuellement, il s’agit de quitter l’espace-matière temps comme Rebecca son pays natal et monter à la Salle du Trône, notre Terre promise, nous unir à Jésus-Christ Glorifié notre Epoux, notre « Isaac » pour accoucher de la nouvelle génération enlevée de l’Eglise des Vainqueurs, notre « enfant Jacob Israël ». Nous engagerons d’emblée victorieusement divers combats (Apocalypse 6 :2).
Nous pourrons ensuite aussi faire partie de cette nouvelle génération enlevée de par la métamorphose constante dans le ciel et aller jusqu’au bout dans les combats ultimes contre l’Ennemi.
Il faut impérativement que nous soyons de la trempe même du Saint Esprit Lui-même pour être supérieurs au Dragon condition sine qua non pour le vaincre. Mais pour être de la trempe même du Saint Esprit, le face à face au combat d’entraînement violent et victorieux avec Lui est indispensable. Nous ne sommes pas engagés dans un combat de bisousnours évangéliques. Notre Ennemi à vaincre et à détruire était un chérubin hiérarchiquement juste placé en-dessous Dieu Lui-même et il ne nous fera pas de cadeaux !
Bien le cerner nous permet d’ores et déjà de davantage nous confier dans le Seigneur, L’aimer et surtout de rentrer violemment dans les positions stratégiques qu’Il a prévues pour nous, c’est-à-dire le Trône puis le cheval blanc et enfin celle de la nouvelle génération dont nous accoucherons.

Conclusion

La paternité du Père dont nous bénéficions à travers la justification fait que nous héritons de droit de Son identité, de Son nom, de Sa nature, de Sa substance de Feu et de Lumière et de Ses gènes.
Notre statut d’Epouse du Fils, l’Epoux Jésus-Christ Glorifié nous donne le droit d’habiter la même maison avec Lui dans la Gloire et d’avoir une postérité glorieuse dans le combat.
Notre position de guerrier, guerrière nous donne non seulement le droit mais aussi l’obligation à la lutte victorieuse de coaching face à face avec le Saint Esprit pour être bénis c’est-à-dire de la même trempe que Lui en vue de la victoire définitive sur le Dragon.
 Abraham, Isaac et Jacob les patriarches du Peuple élu bien-aimé sont pour nous de par leurs gênes, leur nature, leur identité, leur nom, les indicateurs et aussi et surtout avec nous les acteurs prophétiques principaux du plan de Dieu jusque dans l’éternité.
Entendons-nous, écoutons-nous ce que l’Esprit dit aux églises ? Celui ou celle qui se repent, change de conception et de mentalité, de style de vie comme Pierre le fit en son temps, Je donnerai….    


En Jésus, 

         Martin BUSCH

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