22 avril 2015

70 EGLISE EPOUSE - MERE

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : 

70
EGLISE EPOUSE - MERE


INTRODUCTION
« Ne t’allie avec aucun d’eux (non juifs). Ta fille, ne la donne pas à son fils et sa fille, n’en fais pas l’épouse du tien ! » (Deutéronome 7 :3)
«Oui, dès maintenant, contractons avec notre Dieu l’engagement de renvoyer toutes ces femmes et les enfants nés d’elles, conformément au conseil de mon seigneur et de ceux qui sont zélés pour le commandement de notre Dieu. Que tout se passe selon la loi. » (Esdras 10 :3) 
« Et Adam connut Eve (mère)  son épouse (ischa : épouse, femme). Elle conçut et enfanta Caïn en disant : « J’ai fait naître un homme conjointement avec Yahvé. » (Genèse 4 :1).
« Je ferai régner la haine entre toi et la femme, entre ta postérité et la sienne : celle-ci t’écrasera la tête et toi tu la blesseras au talon. » (Genèse 3 :15)

Il se trouve que l’identité juive se transmet par la femme ou l’épouse devenue mère. Le passage du Deutéronome laisse entendre que la lignée ou la postérité juive passe par la femme. Cela semble se confirmer dans ce passage très dur du livre d’Esdras, où pour restaurer le Peuple Juif dans la lignée selon la Loi après l’exil à Babylone, les femmes « étrangères et leurs enfants » furent renvoyés !!! Il faut savoir en outre que par confort la grande majorité des juifs dont les femmes évidemment, n’avaient pas fait le voyage de l’Aliyah ou du retour au Pays à ce moment-là !
Il fallait donc que la judaïté soit sauvée et restaurée à tout prix et qu’il fallait des mères juives que cela puisse se faire ! 
Au passage où il est écrit qu’Eve connut Adam, elle dit qu’elle avait accouché conjointement, avec l’aide de Yahvé ! Cela prouve qu’au moment où l’épouse, ischa, devint mère, Ève, le processus de la postérité qui pouvait écraser la tête du Serpent avait tenté une « première sortie ». Avec Caïn ce sera certes un échec mais ce n’était que partie remise
Quoi qu’il en soit, cette aide conjointe de Yahvé dans le processus qui fit de l’épouse – femme une Eve - mère va aussi dans le même sens.
C’est probablement dans une perspective semblable que nous pouvons comprendre le passage souvent considéré comme « macho » de Paul à la première à Timothée 2 :15 : elle sera sauvée cependant par la maternité… » !!! C’est tout de même étonnant dans le Nouveau Testament vu que Jésus-Christ était né et avait accompli Sa mission terrestre ! Le salut par la maternité ? Et la foi dans le sacrifice expiatoire de Jésus ?

La femme épouse et/ou mère chez les descendants d’Ismaël ?

  Nous savons que dans la mentalité des descendants d’Ismaël, la femme n’est pas considérée comme une épouse mais avant tout comme une mère écrasée voire un « simple utérus… ! » Il ne lui est laissé aucune dignité en tant qu’épouse et femme car elle est rejetée en tant que telle !
Il s’agit d’un héritage de l’histoire d’Agar qui n’était considérée que comme une espèce de mère porteuse pour Saraï et sans plus !!! Dès qu’elle voulut aussi devenir « épouse » d’Abram par le fait qu’elle était la mère du fils du patriarche, elle trouva « l’épouse » Saraï sur son chemin… ! Ismaël a gardé et porté cette vision de la « première femme de sa vie », sa mère, à savoir Agar, qui n’était que « mère porteuse » écrasée et rejetée.
La femme épouse et/ou mère chez les descendants d’Esaü ?

Nous avons démontré dans des écrits précédents que les occidentaux étaient les descendants d’Esaü, d’Edom, des Nabatéens (cf. civilisation de Pétra) des Grecs, plus tard absorbés par les Romains à l’origine de la civilisation occidentale. 
Il se trouve que Rébecca, la mère d’Esaü, était une épouse « émancipée » qui n’a pas hésité à vouloir influer sur le cours de l’Histoire en voulant « aider » Dieu dans la réalisation de Ses promesses concernant Jacob, son petit préféré. Quelle que soit le jugement moral que l’on peut porter sur l’attitude de la belle Rebecca, nous voyons qu’elle prenait des initiatives et « gérait » à la fois Jacob mais aussi Isaac ! Bref, elle était passablement indépendante !
Elle était certes mère des deux jumeaux Esaü et Jacob, mais avant tout elle était « épouse » ! Bref, elle prenait ses responsabilités même si c’était de façon critiquable ! La réalisation du plan de Dieu en fut malgré tout issue !
Esaü a gardé cette vision de la « première femme de sa vie », sa mère, à savoir Rebecca qui était avant tout « épouse émancipée » qui gérait.
C’est très exactement ce qu’est devenu la femme - épouse dans la civilisation occidentale. Elle est émancipée, elle gère et prend ses responsabilités de plus en plus peut-être, au point qu’elle « oublie » de devenir mère ! Elle est avant tout femme, éventuellement épouse, quelquefois seulement copine, concubine mais surtout indépendante …. Le ratio de natalité occidental n’assure plus le maintien de la population, ne parlons même pas de l’augmentation ou de la multiplication de ladite population !

La femme épouse et/ou mère chez les descendants de Jacob ?

Jacob du s’éloigner de Rébecca et d’Isaac pendant des années. Malgré les années difficiles d’exil auprès de Laban, cela lui fut probablement nécessaire notamment pour couper sa relation avec sa mère.
Il eut malgré lui deux sœurs Léa et Rachel. Il aimait Rachel, l’émancipée qui gérait même ses idoles (Genèse 31 :19+30-35) et sa soif de prééminence (Genèse 30 :1-8). Elle ne put devenir mère au début. 
Il avait Léa qu’il n’aimait pas mais qui était à un  moment donné « l’utérus de service » de Jacob. Elle espérait en vain se faire aimer (Genèse 30 :20) par ce dernier en lui donnant de nombreux fils ! En effet Jacob n’habitait pas avec elle sous la même tente, mais habitait avec celle qu’il aimait : Rachel. 
Rachel devint finalement mère par la suite avec Joseph et Benjamin. Elle mourut à l’accouchement de Benjamin (Genèse 35 :16-18)
Chez les descendants de Jacob, il y a effectivement partiellement cet équilibre entre les deux sans vouloir idéaliser certes. Le rôle public de certaines épouses - femmes juives fut éminent dans l’Histoire mais elles tenaient aussi à devenir des mères !
Cet équilibre devrait tout autant se retrouver chez les chrétiennes authentiques. 

Marie épouse et/ou mère ?

Marie, la juive, descendante de Jacob savait qu’elle risquait la lapidation en acceptant de tomber enceinte sans avoir été préalablement mariée à un homme. Elle assuma sa responsabilité, elle accepta de gérer cette situation plus qu’inconfortable voire très risquée dans la société d’alors. Elle accepta de devenir l’épouse du Père céleste puis par-là de devenir mère de Jésus vrai Dieu et vrai Homme, le Messie, le Christ, Seigneur et Sauveur du monde !!! 
Elle a vécu l’équilibre d’épouse – femme avec celui de mère dans cette situation. Le cantique de Marie est d’ailleurs exceptionnel suite à sa rencontre avec Elisabeth. (Luc 1 :46ss).
Toutefois elle fut remise en place par la suite par Jésus lorsqu’elle voulut « gérer » en tant qu’épouse – femme du Père d’une certaine façon le début du ministère de son Fils aux noces de Cana et finalement par déduction aussi la suite des opérations (Jean 2 :4ss). Jésus dit clairement : « Qu’il y-a-t-il entre toi et moi femme (gunè= épouse, femme) ». Mais il est intéressant de noter la suite : « Sa mère (mèter = mère) dit aux serviteurs : quoi qu’il vous dise, faites-le »
En fait elle voulait jouer le rôle de la femme épouse du Père, la « bienheureuse » et gérer les choses en tant que telles notamment auprès de son Fils à elle. Comme cela ne lui fut pas accordé parce qu’elle n’était ni Dieu, ni médiatrice entre Dieu et les hommes, elle essaya de rejouer la partie avec son statut de mère de Jésus. Elle était certes bien intentionnée mais il fallait qu’elle comprenne qu’elle devait rester dans le rôle prévu pour elle par Dieu à savoir une « humble servante » consciente de ses imperfections et limitations. Il n’y a en effet qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes, c’est Jésus-Christ ! (1 Timothée 2 :5).
Elle a dû tenter d’en remettre une couche quand elle voulut avec ses autres fils, les frères de Jésus, lui « parler » pendant qu’il était dans l’exercice du ministère. Mais la réponse de Jésus fut cinglante : « Qui est ma mère et qui sont mes frères. Puis étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère. » (Matthieu 12 46-50 ; cf. aussi Marc 3 :32 ; Luc 8 :20).
 Les choses ne furent totalement rétablies qu’au pied de la croix où c’est Jean qui devint le fils de Marie et Marie la mère de Jean selon la parole de Jésus (Jean 19 :26-27).

L’Eglise épouse et/ou mère ?

L’Eglise est l’épouse de l’Agneau ou du Christ. L’acte de mariage fut signé avec le sang de l’Agneau sur la croix. Nous avons déjà évoqué la problématique dans notre écrit de la Rubrique de l’Eglise des Vainqueurs intitulé « Epoux Epouse ».
L’Epouse – Eglise ne vit pas avec son époux. Elle est restée sur terre dans l’imperfection intermédiaire de l’espace-matière-temps. Son corps n’a pas été sauvé mais évolue vers le vieillissement et la mort. 
Toutefois, elle a le statut d’Epouse du divin Epoux. Elle est la femme - épouse de Jésus-Christ d’un point de vue juridique donc effectif. 
Par conséquent, tout naturellement elle gère, prend ses responsabilités, est émancipée mais dans les limitations. Cela fait 2000 ans qu’elle gère en tant qu’Epouse mais elle gère mal,  même très mal. A l’époque des Actes des Apôtres elle avait bien commencé mais elle n’a pas considéré qu’une épouse est destinée à devenir mère. Elle est restée « copine » avec Jésus. Elle en est restée aux mails, sms, webcams avec Jésus. Elle est toujours encore en train de lire le « mode d’emploi » (Bible) pour devenir mère mais dans les limitations alors qu’en réalité la fécondation par l’Epoux n’y est tout simplement pas prévue en vue de la maternité.   
Marie n’était pas restée dans le rôle et la position que Dieu avait prévus pour elle, l’Eglise n’est pas rentrée dans le rôle et la position que Dieu avait prévus pour elle. Pour les deux tout avait bien commencé mais elles avaient peine à comprendre la suite des événements.
Jésus a parfaitement accompli Sa mission. Nous voyons clairement qu’il fallait une fécondation de la part de Dieu le Père pour que les choses avancent réellement et de façon déterminante et irréversible. Il fallait que Marie en tant qu’épouse choisie par Dieu, accepte de se laisser féconder en vue de devenir mère. Le côté juridique du salut a ainsi pu être réglé. 
A ce titre, Jésus a ouvert la porte du ciel pour que nous puissions avoir le droit d’y entrer. En tant qu’Epouse, légalement mariée à l’Epoux, l’Eglise a parfaitement le droit d’intégrer la « maison familiale » par le salut de l’esprit, de l’âme et du corps. Elle y est même fortement invitée pour qu’elle puisse y être fécondée en vue de devenir mère !!! 
Rien que la fécondation rendue possible par la métamorphose ou le salut du corps des chrétiens formant l’Eglise des Vainqueurs provoquera le réveil d’Apocalypse 7 !
Mais seule la maternité de l’Eglise des Vainqueurs d’Apocalypse 12 :1ss rendra possible une seconde victoire (la première étant celle de Jésus sur la croix et par Sa résurrection) déterminante sur le Dragon et ses acolytes jetés hors des lieux célestes ! Ceux-ci n’avaient plus accès aux lieux spirituels ce qui est capital et énorme !  
  Nous voyons clairement qu’il fallait une fécondation de la part de Dieu le Fils, l’Epoux pour que les choses avancent réellement et de façon déterminante et irréversible. Il fallait que l’Eglise en tant qu’épouse choisie par Dieu, accepte de se laisser féconder par Jésus en vue de devenir mère.
 Souvent la femme (gunè) d’Apocalypse 12 fut confondue avec Marie et l’enfant mâle avec Jésus !  En fait, il s’agit de l’Eglise des Vainqueurs qui donne naissance à une nouvelle génération de Vainqueurs encore plus puissants qui arriveront à mener paître les nations avec une verge de fer. La victoire d’Apocalypse 12 porte en elle celles d’Apocalypse 19 – 20 avec la victoire définitive sur le Dragon et ses acolytes sur terre.
La confusion dont nous venons de parler est gravissime car elle bloque tout le  processus victorieux qui aurait déjà dû s’enclencher depuis longtemps. Tout est arrêté parce que l’Epouse refuse ou pire, ne sait pas comment devenir mère. 
Tellement souvent les « pourquoi » face à la souffrance, aux malheurs, à la maladie, aux guerres, aux meurtres se heurtent à un mur infranchissable d’incompréhensions voire de révoltes. Les voies sans issue se multiplient. 
A quoi sert la libération juridique acquise par Jésus sur la croix s’il n’y a pas d’application ?
A quoi sert une décision de justice si elle n’est  pas appliquée ? A rien !
A quoi cela sert-il d’être Epouse si la maternité n’est pas au rendez-vous ?    
En fait, si l’homme est initialiseur, celui qui met la semence. La réalisation et la finalisation est du domaine de la femme – épouse par la maternité. 
L’homme est bloqué, inefficace pour la transmission d’une nouvelle vie si la femme reste uniquement épouse et ne devient pas mère. 
C’est le choix souverain du Créateur, de Yahvé qui a créé l’être humain à Son image, mâle et femelle. Il a d’emblée voulu que la réalisation et la finalisation de la vie passe par la femme. 
Ce choix souverain initialiseur L’a rendu dépendant de Sa femme pour la finalisation et la réalisation. Le Père l’initialiseur avait besoin de Marie devenue mère et Jésus l’Epoux l’initialiseur a désespérément besoin de Son Epouse, l’Eglise, qui doit encore devenir enceinte puis mère. Cette dépendance est une incroyable preuve d’amour dans la réciprocité de la part du Dieu Créateur des cieux et de l’univers ! C’est énorme !
Ce ne peut être saisi que dans la compréhension de la métamorphose qui est une caractéristique constante dans les lieux célestes à opposer aux notions idolâtres du symbolique et de l’image ces derniers ne pouvant être la réalité mais seulement une soi-disant représentation toujours plus ou moins fausse de ladite réalité. 
Par la métamorphose, la fécondation de l’Eglise des Vainqueurs par Jésus l’Epoux et l’accouchement de l’enfant mâle sont réels et effectifs ! Il en est d’ailleurs de même de l’enlèvement qui concerne l’enfant mâle en Apocalypse 12 :5c où la métamorphose est décrite comme en 1 Corinthiens 15 :51ss.
   
Conclusion

L’Eglise femme – épouse légale de Christ doit impérativement prendre ses responsabilités, s’émanciper, vaincre, se laisser libérer de l’esclavage de l’espace-matière-temps, de la chair de son corps par le Saint Esprit (2 Corinthiens 3 :18) pour devenir Sa femme – épouse dans les faits et la réalité sur le Trône dans un contexte de métamorphose constante. Là elle est appelée à se laisser féconder par son Epoux pour ensuite devenir mère, accoucher d’un enfant, d’une génération nouvelle de l’Eglise des Vainqueurs enlevée au Trône et victorieuse à ce moment-là du Dragon et de ses acolytes dans les lieux célestes. 
Il faut bien comprendre que chez les Juifs la judaïté pour les enfants se transmet par les femmes mères. L’initialisation vient certes du Père, de l’Epoux mais la réalisation, la finalisation vient de la femme – épouse en devenant mère, qui a porté l’enfant en son sein et l’a mis au monde ! Dieu en a souverainement décidé ainsi ! 
L’équilibre épouse – mère mène vers la perfection, tire vers le haut car l’un  ne va pas sans l’autre !  Il allie prise de responsabilité, état adulte, liberté, amour au niveau de l’Epouse pour son Epoux et don de soi quasi-total, amour maternel quasiment sans limite au niveau de la mère pour son enfant.



En Jésus, 

         Martin BUSCH

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