05 février 2016

89 - DETERMINISMES


INTRODUCTION

Dans notre monde actuel les mots, expressions, réalités et concepts tels que hasard, destin, crise, conjoncture, malchance, fatalité, « c’est comme ça », « c’est la vie », « se trouver là au mauvais moment, au mauvais endroit », naître dans une famille défavorisée « à pas de chance », nous font baisser la tête, courber l’échine et subir le quotidien. Alors tels des marcheurs plus ou moins embourbés dans la boue visqueuse, nous essayons de trouver des chemins de traverse pour passer sur une route plus facile à emprunter avec famille « armes et bagages ». Bref des déterminismes propres à chacune et à chacun, nous collent à la peau et à force de caractère et de travail ou d’autres moyens nous tentons, avec plus ou moins de succès, de nous en sortir tant bien que mal… jusqu’à ce que mort s’en suive malgré tout ! 


  1. Liberté où es-tu ?  

Religions, psychothérapies, superstitions, soins médicaux, pratiques sportives, voyages, humanismes, business, optimismes, assurances, solidarités, idéologies, idéalismes, fanatismes, politiques etc… doivent servir à nous faire rêver ou tout au moins nous aider à sortir de l’ornière et par là essayer d’atténuer le mal être spirituel, psychique et physique lancinant.
Bien plus, la nature, les étoiles, l’univers, le temps, l’histoire avec son passé que l’on ne change plus, notre passé, notre lieu de naissance et ses environnements, notre culture, nos choix initiaux dont les formations ou non à un ou des métiers, notre conjoint ou ex-, nos enfants qui évoluent plus ou moins bien, l’actualité locale ou mondiale nous déterminent sans que l’on puisse y changer grand-chose ! Chaque choix qui représente un semblant d’acte de liberté certes, entraîne des mécanismes systémiques qui à nouveau détermineront notre vie, notre style de vie dans tel ou tel domaine. Ainsi sur nos choix, actes de liberté apparente, se referment constamment les portes, les grilles et les verrous multiples et compliqués des systèmes sociaux, économiques, sociologiques, relationnels, naturels - écologiques, géographiques, spatiotemporels, technologiques, physiques, psychologiques et spirituels – religieux etc. En vérité on ne fait qu’aller d’une cellule de prison à l’autre en espérant à chaque fois que la prochaine cellule présentera un peu plus de confort...
Quatre voies sont en général empruntées pour faire croire à des espaces de liberté :
  • Celle de l’argent et de la réussite sociale car « tout finit par s’acheter » au bout du compte…
  • Celle de la force psychique et de l’intériorité spirituelle notamment religieuse qui consiste :
 soit à nier, fuir ou tout au moins à tenir compte le moins possible de la réalité contraignante matérielle et physique et tenter de vivre dans des « ailleurs » voire des rêves aux aspects multiples et changeants à l’infini selon les cas,
soit à assumer, digérer, gérer le mieux possible cette réalité pour essayer de mieux la dominer et tenter de vivre heureux.
  • Celle de la force physique et des armes qui consiste à dominer coûte que coûte quitte à tuer.
  • Celle de la mort notamment par le suicide qui consiste à essayer de fuir les déterminismes frustrants et liberticides décrits plus haut en espérant quelque chose de meilleur « ailleurs » si cela existe ou alors le néant où rien n’existe de toute façon, réduisant d’emblée par voie de conséquence les réalités présentes à une grande illusion qui n’existe pas davantage de ce fait. 

Liberté où es-tu ? Prison à vie ? N’y aurait-il pas de Bonne Nouvelle de libération ou « l’Evangile » de la liberté selon le langage biblique ? 

  1. Evangile et Evangile

L’Evangile de Jésus-Christ comme il est en général enseigné dans les églises donne la paix intérieure à cause du pardon des péchés et de la conversion. Suivent un style de vie que l’on veut en connexion avec le Seigneur, des commandements bibliques à respecter, un processus de sanctification dans lequel il faut entrer pour vivre plus heureux autant se faire se peut et dans le cadre d’une dénomination avec ses règles et interprétations particulières. Tout cela se passe aussi sous les contraintes et les déterminismes dans l’espace-matière-temps dont nous avons parlé plus haut. Nonobstant cette vie est de loin préférable à une vie de péché dans un contexte semblable. La justification et le salut éternel après la mort en découlant sont et seront au rendez-vous. Mais on ne sort pas de prison en attendant, on reste exposé aux coups voire à l’exécution capitale de la part de l’Ennemi. 
Pour illustrer cela, c’est un peu comme Joseph enfermé en prison toujours potentiellement à la merci de ses geôliers égyptiens. C’est aussi Israël en exil et/ou dans le désert à la merci de ses ennemis. 

    L’Evangile de Jésus-Christ incluant le salut et la métamorphose du corps permettant la montée à la Salle du Trône, donne aussi la paix intérieure à cause du pardon des péchés et de la conversion. Mais suivent en plus la gloire et le règne sur terre sur et à partir du Trône en tant qu’Epouse de Jésus-Christ Glorifié, totalement unie à Lui, parfaite, « sans taches ni rides ». On est de ce fait réellement libéré des contraintes et des déterminismes de l’espace-matière-temps. La justification et le salut éternel sans la mort en découlant sont et seront au rendez-vous. On sort de prison, on ne reste exposé ni aux coups ni à l’exécution capitale de la part de l’Ennemi. 
Pour illustrer cela, c’est un peu comme Joseph, devenu premier ministre de Pharaon, sorti de prison avec les coudées totalement franches pour régner à partir ou tout au moins à proximité du trône de Pharaon, sur l’Egypte, la première puissance mondiale de l’époque. C’est aussi Israël dans le Pays promis protégé de ses ennemis derrière ses frontières.
Aujourd’hui, alors que nous sommes dans la prison espace-matière-temps, quelle est la Bonne Nouvelle qui nous donne vraiment la liberté ? 
Le « TOUT est accompli » de Jésus agonisant pour moi sur la croix résonne plus que jamais dans mes oreilles.
L’Evangile, tout au moins pour commencer dans son annonce et ma foi, ne peut avoir deux versions. Soit c’est tout ou rien. La voie intermédiaire de la prison, de l’exil ou encore du désert n’est pas tout à fait une Bonne Nouvelle. Moi je préfère le TOUT qui est vraiment une Bonne Nouvelle et qui est accessible par grâce et amour en Jésus-Christ sans la soi-disant « assistance » de la mort, notre ennemie !!! Ce TOUT nous permet justement de sortir de la voie intermédiaire sans mourir par la métamorphose ou le salut du corps !   

  1. La religion des esclaves

Les versets qui suivent, faisant état de la mentalité des Hébreux aux portes du Pays promis d’abord tout de suite après la sortie d’Egypte, ensuite un peu plus tard après le passage de la Mer Rouge et le Sinaï, décrivent la religion des esclaves. 
« Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche ; car Dieu dit : Le peuple pourrait se raviser en voyant la guerre et retourner en Égypte. Mais Dieu fit faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer Rouge. Les enfants d'Israël montèrent en armes hors du pays d'Égypte. » (Exode 13 :17-18) 
Notons que les Israélites étaient armés mais Yahvé Elohim connaissant leur état d’esprit d’esclaves malgré les plaies qu’Il avait infligées à l’Egypte de façon puissante, extraordinaire et surnaturelle aux yeux de tous, leur fit faire un détour pour remettre la partie. En effet Il allait encore détruire la très puissante armée de Pharaon dans la Mer Rouge pour tenter de combattre leur incrédulité, changer leur cœur et état d’esprit. Mais cela fut en vain, car dès que le Peuple aborda le Jourdain et après qu’il ait fait explorer le Pays, voilà ce qui se passa après le rapport des espions et une vive discussion :
« Toute l'assemblée éleva la voix et poussa des cris, et le peuple pleura pendant la nuit.  Tous les enfants d'Israël murmurèrent contre Moïse et Aaron et toute l'assemblée leur dit : Que ne sommes-nous morts dans le pays d'Égypte, ou que ne sommes-nous morts dans ce désert ! Pourquoi l'Éternel nous fait-il aller dans ce pays, où nous tomberons par l'épée, où nos femmes et nos petits-enfants deviendront une proie ? Ne vaut-il pas mieux pour nous retourner en Égypte ? Et l'Éternel dit à Moïse : Jusqu'à quand ce peuple me méprisera-t-il ? Jusqu'à quand ne croira-t-il pas en moi, malgré tous les prodiges que j'ai faits au milieu de lui ? » (Nombres 14 :1-2+11 ; cf. aussi Exode 14 :10-14).
« C'est un bon pays, que l'Éternel, notre Dieu, nous donne. Mais vous ne voulûtes point y monter et vous fûtes rebelles à l'ordre de l'Éternel, votre Dieu. Vous murmurâtes dans vos tentes, et vous dirent : C'est parce que l'Éternel nous hait, qu'il nous a fait sortir du pays d'Égypte, afin de nous livrer entre les mains des Amoréens et de nous détruire. Où monterions-nous » (Deutéronome 1 :25-28)

  1. Où monterions-nous ? 
Le Peuple Hébreu se trouvait à la frontière du Pays promis mais ne le voyait pas alors qu’il était sous ses yeux, juste devant lui. Il voyait les obstacles, les ennemis, les géants au lieu de voir et de considérer Celui qui l’avait sorti d’Egypte par des prodiges absolument extraordinaires tout récents. Ainsi il ose encore poser la question : « Où monterions nous ? », alors que tout était à portée de main, devant leurs yeux. 
Effectivement celles et ceux qui résistent à l’enseignement et à l’appel de la montée à la Salle du Trône (= Pays promis) n’arrivent pas à se détacher dans leur état d’esprit et leur cœur de l’espace-matière-temps qui pourtant représente ici le désert et surtout l’esclavage en Egypte.
Ils lisent dans la Bible les hauts faits et miracles de Yahvé Elohim et en voient sur terre dans certaines églises actuellement. Mais comme les Hébreux, ils ne voient pas MONTER !!!
Sont-ils aveugles ? Ils ne voient rien et ne veulent rien voir dans le texte biblique pour commencer. Ils ne savent pas parce qu’ils ne voient rien et ne cherchent pas à voir, ils se voilent carrément la face. Ils disent comme les chrétiens de Laodicée : « Nous n’avons besoin de rien » alors qu’ils feraient mieux de « s’acheter le collyre pour que leurs yeux voient ». Ils préfèrent rester dans le désert, exposés aux attaques ennemies et à la sécheresse ou au pays d’Egypte en esclavage et y mourir, alors qu’EN Jésus-Christ le Pays promis est juste devant leurs yeux, à portée de main !!! 

  1. Pourquoi ? 
Pourquoi faire, est-ce vraiment utile ? Oui, c’est pour passer de la situation d’esclaves à celle de d’hommes et de femmes libres de servir Yahvé Elohim selon Ses lois dans le Pays promis et de Le manifester à l’humanité, d’accueillir le Messie et de Le suivre dans l’accomplissement de ses missions spécifiques de Peuple élu. Israël est aussi le pédagogue, le modèle, la matrice pour la pensée et la marche de l’Eglise.
La montée au Pays promis céleste de l’Eglise des Vainqueurs permet d’accomplir les missions décrites de l’Apocalypse devant aboutir au règne millénaire sur terre sous l’autorité de l’Epoux. Elle permet aussi d’échapper aux horreurs de la Grande Tribulation et au Règne de l’Anti[é]-Christ.

  1. Comment ? 
Le Peuple Hébreu était l’armée de Yahvé : ils étaient armés ! (Exode 12 :41+51 ; 13 :18). Leurs armes ne devaient pas rouiller mais servir. Dès qu’un peuple se bat et fait la guerre à ses ennemis qui veulent l’assujettir voire l’exterminer, il n’est plus esclave. 
Avec les plaies à l’encontre des Egyptiens, le passage de la Mer Rouge, la manne, les cailles, l’eau coulant miraculeusement au désert, le Peuple Hébreu vivait sous la grâce d’assistanat prodiguée par Yahvé Elohim mais n’avait qu’une religion d’esclaves, une foi d’esclaves.  
Quelles sont les caractéristiques de la religion d’esclaves qui se sont manifestées ? 
Les murmures, la rébellion contre Yahvé Elohim, Moïse et Aaron donc la critique de Dieu et des ministères, croire que Yahvé Elohim les hait, c’est-à-dire mépriser l’Allié principal et faire preuve d’incrédulité avec des « pourquoi » à n’en plus finir, le manque de courage pour mener et voir la guerre, la fuite et le regret du désert et de l’esclavage du « monde » au lieu de l’attrait du Pays promis « où coulent le lait et le miel ». Ne reconnaît-on pas là un peu l’état des églises à travers le monde ? 
Les esclaves sont emprisonnés esprit, âme et corps dans leurs déterminismes et finalement prônent un faux « Evangile » de déserts et d’esclavages.
Alors comment ? Il faut mener et « voir » la guerre pour passer de l’esclavage à la liberté.

  1. La guerre et ses étapes

  1. La guerre pour « monter » (cf. Ephésiens 6 : 10-17)
La guerre pour la montée se prépare. Il faut saisir et revêtir l’armure de Feu du soldat, prendre les armes et savoir s’en servir : la ceinture de la vérité, la cuirasse de la justice, les sandales du zèle, le bouclier de la foi, le casque du salut et l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu. A cela s’ajoutent les trois piliers de la piété à savoir l’aumône, la prière et le jeûne pour davantage activer la pratique efficace des dons spirituels et des ministères dans l’amour véritable en vue de la métamorphose du corps par le Saint Esprit indissociable de la révélation des filles et des fils de Dieu à la création (Romains 8 :19-23).
Il faut connaître ses vrais ennemis. Il ne s’agit pas des êtres humains, la chair et le sang. Il s’agit des réalités spirituelles négatives manipulant par derrière les hommes tels des marionnettes. Il est donc indispensable de tenir face aux manœuvres du Diable, de combattre les Autorités, les Puissances, les Dominations du monde des ténèbres, les esprits mauvais qui sont dans les lieux célestes ou le deuxième ciel. Il est indispensable d’apprendre la pratique du combat « spirituel prophétique » dont la base est toujours la même y compris après la montée : le Sang, le Feu de l’Agneau, la Parole prophétique du témoignage de référence et d’appartenance à l’Agneau et la victoire sur la Mort.
Là encore, il ne s’agit pas de confondre la montée et l’enlèvement. 
La montée présuppose une guerre contre le monde des ténèbres dirigé par le Diable. Il s’agit en effet de passer le deuxième ciel à savoir la zone contrôlée par l’Ennemi pour accéder au troisième ciel là où se trouve le Trône de Dieu. Nous retrouvons d’ailleurs en parallèle, pour une meilleure compréhension, les combats à mener pour Israël qui doit « monter » pour conquérir avec les armes le Pays promis par Dieu à Abraham et sortir de sa mentalité et condition d’esclave.
L’enlèvement concerne un bébé qui, à ce moment-là, contrairement à sa mère, sera rapidement enlevé au Trône sans qu’il puisse faire quoi que ce soit !!! (Cf. Apocalypse 12)
La guerre pour la montée, pour être gagnée, ne peut tolérer une vie de péché et plus particulièrement le mensonge, l’injustice, la paresse, l’incrédulité, une partie de soi non sauvée dont évidemment le corps, la non-écoute du Saint-Esprit et le non-respect de la Parole de Dieu. Nous sommes conscients que dans l’espace-matière-temps on ne peut être parfait. Mais par la grâce de l’action puissante du Saint Esprit et de l’effet de la Parole de Dieu nous voulons tendre à passer avec notre volonté de guerriers et de combattants, de l’esclavage à la liberté en entrant en guerre pour la montée. Remarquons que l’Eglise des Deux Témoins (Apocalypse 11) illustre parfaitement la réalité de cette guerre pour la montée à venir dont nous parlons ici, même si elle devra mourir en martyr avant de monter, ce qui n’est pas l’idéal (Cf. Ecrit « L’Eglise des Deux Témoins »).
De nombreux aspects de cette guerre ont d’ores et déjà été enseignés et prônés par certaines églises charismatiques, mais sans l’objectif de la montée pour maintenant esprit, âme et surtout corps ! L’objectif de ces églises étant surtout de « monter des églises et des œuvres » puissantes, vivantes et nombreuses ici-bas avec les résultats certes très positifs mais aussi mitigés que l’on connaît parce qu’exposées à l’Ennemi dans l’espace-matière-temps. D’ailleurs certaines églises et ministères très vivants ont actuellement l’impression de plafonner sans vraiment comprendre pourquoi.
Une fois que la guerre pour la montée est gagnée nous participeront à la guerre des « montés » et des « enlevés ».

  1. La guerre des « montés » et des « enlevés »

L’Apôtre Jean en prémices (Apocalypse 4 :1) puis les membres de l’Eglise initiale des Vainqueurs, au corps glorieux, sacrificateurs destinés à régner sur terre (Apocalypse 5 : 9b-10) mèneront une première bataille à partir du Trône durant la première partie de la Grande Tribulation (Apocalypse 6 :2)
Ils chevaucheront sur leur cheval blanc (Cf. Apocalypse 19 :14). Cela signifie qu’ils ne seront pas limités à l’espace, aux distances et à la matière qu’ils pourront traverser par exemple. Ils ne seront pas davantage limités dans les lieux célestes particulièrement face au royaume des ténèbres ou le deuxième ciel. 
Ils seront dotés d’un arc et donc de flèches. Cela signifie qu’ils ne mèneront plus un combat corps à corps et ne seront plus exposés aux ennemis. Les flèches iront droit au but à chaque coup avec effet immédiat. 
Ils seront couronnés, c’est-à-dire qu’ils règneront, auront l’autorité, le pouvoir et la puissance tant dans les lieux célestes que sur terre. Ils seront de la même nature royale glorieuse de Lumière et de Feu que le Roi qui est sur le Trône. Ils ne peuvent être blessés ou touchés. 
En guise de confirmation et de résumé de l’ensemble, il est écrit qu’ils partiront en vainqueur et pour vaincre.
Quelle sera leur victoire ? Cela ne peut être que la foule des Juifs et celle des nations non comptabilisable d’Apocalypse 7 issues de la Grande Tribulation qui monteront devant le Trône.
Ils gagneront encore d’autres batailles car ils apparaîtront glorieux sous la forme de la femme glorieuse couronnée d’Apocalypse 12 :1 qui aura la lune sous ses pieds, c’est-à-dire le mal sous ses pieds. 
Cette guerre des « montés » comportera aussi l’accouchement de cette femme en travail de la nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs qui sera enlevée. Les conditions de l’accouchement ne seront pas des plus agréables car il se fera dans la douleur et sous l’haleine nauséabonde des sept têtes du Dragon voulant dévorer le bébé. Notons qu’apparemment il ne pouvait s’attaquer à la mère… ! Et pour cause !
Cette nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs sera enlevée (Apocalypse 12 :5c) au Trône et mènera ensuite avec les anges dirigés par l’Archange Michel la bataille suivante, celle des « enlevés » consistant à libérer le deuxième ciel (Apocalypse 12 :7-11).
Par la suite, les « enlevés » et les « montés » formant ensemble l’Eglise des Vainqueurs combattront avec le Roi des rois (Apocalypse 14 :1 ; 17 :14).
Enfin l’Eglise des Vainqueurs que nous retrouvons en Apocalypse 19 : 7- 8+14 combattra pour la libération de la terre en vue de l’instauration du Millénium. 
Conclusion

Aussi longtemps que les déterminismes systémiques de l’espace-matière-temps seront notre prison, désert ou encore exil, il n’y aura pas moyen d’avancer. La seule solution sera de s’en défaire pour « monter » et devenir libres. Comme pour Israël, Yahvé Elohim veut nous libérer de la grâce de l’assistanat pour nous faire bénéficier de la grâce de l’action et de la guerre pour la montée et ensuite de la guerre à partir d’En-Haut. Passons de l’enfant gâté, pourri, tête à claques au combattant aguerri avec un vrai Evangile et des objectifs consistant à nous placer en position céleste de vainqueurs. 

En Lui,   Martin BUSCH

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